mercredi 7 octobre 2009

Brad Holland























© Brad Holland

On peut dire que je le tanne, re-tanne et rere-tannetanne depuis le mois de février pour vous le présenter. J'ai enfin eu son accord et en plus il m'a facilité la tâche puisqu'il a lui-même sélectionné les travaux ci-dessus. "Il" c'est Brad Holland, un géant de l'illustration américaine dont je suis le travail (telle une groupie qui suivrait sa vedette préférée à la trace), et cela depuis que j'étais étudiante à New York, c'est dire, il y a quelques siècles! Tout l'ensemble de son travail est objectivement époustouflant. Allez voir tous les liens ci-dessous, regardez l'ensemble de son travail et lisez ses interviews: s'il vous plaît, merci! C'est un ordre!

1 commentaire:

Fabrizio a dit…

Je souscris en tous points à ce que vous dites, Nelly. Je suis moi aussi le travail de BH depuis une bonne trentaine d'années – j'avais 15 ans et c'était l'époque des "Ribald Classics", des pages Op-ed du "NY Times", de "Human Scandals" – et, à chaque nouvelle découverte, cela reste toujours le même émerveillement, la même surprise. L'affleurement permanent du songe dans la vie réelle... Pour moi, BH est un fils naturel de Goya et de Magritte, qui – soit dit en passant – surpasse très largement le peintre des "Amants", du "Château des Carpathes" et de "La Reproduction interdite" sur le plan technique, bien qu'il se revendique comme un parfait autodidacte. J'ai eu la chance de passer une journée entière avec lui, dans son studio, à Manhattan, voici douze ou treize ans, et l'homme est à la mesure de son talent : exceptionnellement profond et cultivé, tout à la fois fragile et puissant, sauvage et réfléchi ; quand on l'écoute parler, ou quand on lit ses textes, on se dit qu'il existe bien peu de plasticiens capables de s'exprimer de façon aussi articulée. En un mot comme en cent : un poète visuel unique en son genre et un des artistes majeurs du dernier demi-siècle. Quel dommage que ce GEANT parmi les géants ne soit pas mieux connu de ce côté-ci de l'Atlantique. Merci à vous de tenter d'y remédier.